OneFagAndTwoApricots - Tel est pris qui croyait prendre.

Mercredi 14 juillet 2010 à 23:48

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Je me suis déshabillée en pensant que la dernière fois que je l'avais fait c'était pour lui. J'ai laissé mes vêtements tomber lourdement sur le sol et j'ai fumé à demi-nue dans ma cuisine. En baissant la tête, j'ai vu cette marque sur mon petit sein, comme un bleu en croissant qui semblait s'attacher à mon téton, pour ne pas glisser sur ma peau, son suçon. Et je me suis dit qu'il resterait toujours une petite marque, physique ou mentale, de tout ceux que l'ont croisait. Qu'on le souhaite ou non.

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. The Last Night with Pikatchu .

Mercredi 14 juillet 2010 à 19:07

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Le sperme sortit et se déposa sur ma main, coulant sur la dentelle noire de ma mitaine.

"Trop forte."

Je venais de le branler, c'était la première fois. Je tendis la main vers l'interrupteur, la lumière éclaira son visage, il était mort de fatigue. Je me nichais dans ses bras alors qu'il restait inerte, son dos contre le mur de marbre, et son haut de pyjama ridicule, trop petit, bleu et blanc, qui lui donnait l'air d'avoir quatre ans, c'est sa mère qui lui a acheté, il me l'avait dit. Son regard se promenait sur la baie vitré de la douche.

"A quoi tu penses ?" La phrase sonna faux dans ma bouche, je n'avais pas envie de le questionner, mais je ne voulais pas qu'il parte, alors je m'efforçais de l'occuper.
"J'sais pas ... Pokémon" Ça le fit sourire de son air faussement innocent, il reconnaissait le ridicule de la situation mais son orgueil et sa prétention de petite pétasse satisfaite l'empêchaient de se sentir gêné.
J'ai ris jaune, avec un peu de honte aussi. Puis il fourra ses deux doigts en moi avant de m'embrasser sans sentiment.

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. Bashroom .

Mercredi 14 juillet 2010 à 17:17

# California, 3rd day

3 Juillet 2o1o,

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Tout devait s'arrêter à quelques caresses éparpillées et du désir à flot. Il sortait son sexe de son boxer, sa douceur étranglée par son envie et sa précipitation. J'ai pris un peu de temps avant de m'en reculer, la tête un peu trop vide pour me dire que j'étais sur le point de faire une grosse connerie.

"Mais qu'est ce que je fais ?" C'est sortit tout seul de ma gorge, les mots se sont échappés de ma bouche lorsque nos lèvres se sont détachées.

Je me suis collée contre le mur et il n'a pas comprit. Il m'a demandé si je pleurais, s'il m'avait fait peur sans allumer la lumière de la salle de bain et il a remit correctement son boxer. Je voulais répondre non, non, pas de pleurs ni de peur, mais des larmes inattendues ont dévalées sur mes joues. Je refusais tout contact, tout toucher. Il s'excusait , la voix douce dans un murmure. Je séchais mes larmes et recommençais le même manège, je me colla à son torse nu, cherchant ses lèvres, caressant son sexe bandant à travers le boxer bleu.

"Je n'arrive pas trop à te cerner." Cette fois, il avait parlé à voix haute, je lui répondais qu'il n'était pas le seul. Il me demanda si c'était lui ou moi qui je n'arrivais pas à cerner. Je lui répondit que moi non plus je n'arrivais pas à me cerner même si c'était entièrement faux.

Il a sourit. Avec un peu d'ironie mêlée à son incompréhension.

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. Gate 84 .

Mercredi 14 juillet 2010 à 17:01

1er Juillet 2o1o ,

Les annonces des speakers se suivent et je n'ai plus trop envie d'écouter alors je m'assois devant la Gate 84 toute somnolente. Je voulais me noyer dans la moquette de la Gate 84, m'engloutir dans les fibres du tissus et m'étouffer avec. Nager a travers les couleurs et les formes, c'en devenait un fantasme. Je me trainais d'état en état et d'aéroport en aéroport, un déchet humain, rien qu'un corps, juste une enveloppe qui a faim et qui dort presque qui déambule au milieu d'une foule de monde, qui court dans tous les sens pour attraper des vols. Un aéroport, dégoulinant de personnes d'ethniques et de pays différents.

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.Egarement on AIR CANADA.

Mercredi 14 juillet 2010 à 14:00

Notes pendant le vol. 30 Juin - 1er Juillet 2o1o

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Je m'assieds sur un banc réservé aux fumeurs alors que ce sont mes premiers pas sur le sol canadiens et le territoire américain. Je songe à mes écarts nocturnes que je noie d'alcool et le Sacré tout les soirs, c'est fini. Je suis supposée penser à mes parents, ma famille mais je pense à Paris la nuit et à tout ce que je ne fumerai pas. Amen.

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Je viens de voir, sur le journal de mon pote 31F, -celui qui kiffe mater des films historiques, de préférence sur la guerre 39-45, à deux rangées de moi -, les joueurs de hockey canadiens, on pourrait leur foutre de têtes de plus sur chaque épaules dis donc.

Je souhaite si fort que l'avion refasse 8h de vol vers Paris que ma tête explose.

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