OneFagAndTwoApricots
Tel est pris qui croyait prendre.
Dimanche 8 août 2010 à 0:48
Je fume et je bois le Calvados de mamie parce qu'il n'y a que ça ici. Je regarde les papillons de nuit dans ma chambre en me disant qu'il seront morts demain. Je regarde la vieille montre pendentif que mamie me donnera. Le temps s'efface dans le vide de ma chambre. Je veux rentrer à la maison. Je veux Paris. Maman pleure, papa est à la maison et je m'en fous. Je veux juste retourner chez moi et me sentir en sécurité dans des endroits dangereux de la belle ville sombre. Partir le temps de nicotiner un peu et de se perdre dans Paris. Je pensais réellement trop aimer la solitude et la vie glauque pour être connement énamourée. Et je fous tout en l'air sans penser à mon age, en me disant que c'est jamais trop tôt pour se pourrir un peu. Mais quelque part, je sais que je n'ai que quatorze années sur le dos et ça me fout un peu plus de pitié sur moi même.
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Arf oui oui, je suis très rassurante comme fille. Venimeuse ces derniers temps, et je me permets de pourrir ton blog de mes commentaires fortement philosophiques !
Pardon, je m'arrête là.