OneFagAndTwoApricots
Tel est pris qui croyait prendre.
Dimanche 8 août 2010 à 15:53
Je pars. J'embrasse mon frère, j'embrasse mon sang et je pars, que ce soit pour rejoindre les champs ou dormir sur la tombe de mes proches. Loin de leur manège ridicule de vieux en manque d'affection qui se replient sur le mépris et la haine. Qui vieillissent dans le manque d'amour et les regrets d'une vie passée à se séparer. Je m'en vais parce que je ne veux pas devenir comme eux, moi qui croyais que vieillir voulait signifier l'acquisition d'une sagesse et de joie pour les autres, moi qui croyait que l'on devait sourire sur son passé au lieu de pleurer dessus. Je reviendrais bientôt mais je veux oublier la haine qu'ils portent en eux, ils empêchent les enfants de vivre de simples joies, et je regarde G. et L. avec un lourd sentiment d'impuissance. Je pars et quand je reviendrai, je leur rapporterai tout les bonbons du monde, même s'il me faut deux heures pour rejoindre la boulangerie, pour qu'on parte, serviette sous le bras, main dans la main pour la piscine en riant.
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Les pires ennemis d'un enfant, c'est ptète bien ses propres parents.